Glossaire AAMO…

Pourquoi un nouveau glossaire sur le web quand il en existe plusieurs ?

Premièrement, ce glossaire fait partie de ma démarche dans ma recherche sur les arts martiaux d’origine japonaise, que je pratique et affectionne. Je tente d’aller plus loin dans l’utilisation du jargon existant dans notre pratique martiale.

Plus souvent qu’autrement, les mots utilisés dans notre pratique ne peuvent se traduire parce qu’ils ne sont pas mis en contexte dans sa langue d’origine. Si nous ne pouvons pas toujours les traduire, nous pouvons toutefois en saisir l’idée, le sens. Pour aller au-delà des mots. En pénétrer l’essence. Pour faire résonner ses mots en nous comme si nous voulions s’imprégner de la technique, pour ne jamais oublier.

En deuxième lieu, il m’apparaissait urgent de commencer à faire une mise au point sur l’utilisation des termes utilisés dans notre pratique. J’ai remarqué, il y a plus de 25 ans, en visitant différents dojos de karaté, judo, aïkido, aikibudo et de kobudo, que nous perdions peu à peu la langue (la prononciation) et la définition que nous donnions à ses mots. Très souvent, ceux-ci étaient écrits incorrectement et étaient mal définis.

En retrouvant l’origine des mots à l’aide des caractères japonais (kanji), nous serons plus en mesure d’avoir une meilleure prononciation et compréhension de ceux-ci, afin d’enrichir notre pratique et la rendre plus crédible.

À partir du moment où notre connaissance devient approximative, nous nivelons vers le bas.

Par le passé, j’ai été témoin d’un fait. Un élève, d’un professeur très renommé, m’avait demandé la traduction d’un mot en japonais qu’il utilisait dans sa pratique. Je suis arrivée avec une réponse qui ne concordait pas avec la prononciation et la traduction de son professeur. Même avec les ouvrages de référence et le kanji à l’appui, je ne faisais pas le poids des années d’expérience de ce professeur expérimenté.

Faites attention au téléphone arabe !

Ce que j’essaie de faire c’est de satisfaire ma curiosité et de servir les gens en les aidants dans leur recherche. Pas le faire à leur place.

En plus, je demande aussi à mes élèves, ainsi qu’à toute personne qui consulte mes recherches, de valider ces informations sur une base personnelle, afin de vous enrichir.

Ce qui est en ligne n’est pas la vérité. Ce n’est qu’une ébauche.

S’il vous plaît, ne faite pas un copier-coller de ce travail de recherches et de réflexions pour vous l’approprier personnellement. Vous n’auriez aucun mérite d’avoir fait des erreurs pour mieux avancer. Pas d’erreur, pas d’expérience, pas d’avancement.

Raymond Chauret

2016-02-02

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